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Nos amis les bêtes

Vous serez d'accord pur dire que les animaux qui nous entoure, chiens, chats et les plus sauvages qui se trouvent dans la nature sont magnifiques. Il y en a des moins beaux, mais cela ne les empêche pas d'être dotés de capacité étonnantes. 

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À ce propos, certains animaux, contrairement à nous, sont moins insensibles aux effets du vieillissement. Ils sont alors en mesure de vivre des dizaines voire des centaines d'années. Vous en connaissez sans doute quelques-uns, par contre, il y a en que nous ne pensons être capable de réussir un tel exploit. Approfondissons le sujet.

Singe vervet

L'oursin rouge géant

Cette animal auquel nous ne pensons pas qu'en il s'agit de vivre longtemps est fascinant. Il vit en partie dans l'océan, mais aussi un peu dans le pacifique. Il est surnommé géant à cause, évidement, de sa taille. Les oursins font habituellement dans les 10 à 15 cm, alors que celui-ci peut atteindre les 20 cm avec des épines allant jusqu'à 8 cm de long et les plus courtes sont venimeuses sans danger pour l'homme.

 

Ils sont en mesure d'atteindre une trentaine d'années, cependant, ils peuvent se rendre jusqu'à 200 ans. .

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Cette longévité impressionnant. De plus, les scientifiques   

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ont découverts une étonnante capacité chez cette oursin. celle de pouvoir pouvoir perpétuellement se régénérer durant toute sa vie. Les chercheurs se sont penchés sur l'expression de ses gènes dans impliqués dans la prolifération cellulaire (pcna). En d'autres mots, dans le processus de multiplication et de dédoublement des cellules. Ainsi que dans le maintient des télomères (tert) et la multipotence (seawi et vasa), c'est-à-dire la capacité que possède les cellules souches qui donnent naissance à plusieurs cellules prédéfinis de l'organisme et cela tout en gardant la fonction de s'autorenouvler. Pour bien comprendre, il faut savoir que les mots entre parenthèses sont les gènes dans chaque cas nommé. À ce sujet, les scientifiques ont constaté que les gènes se maintiennent au fil du temps dans les tissus de l'oursin. La protéine Vasa qui agit dans la multipotence a été trouvée dans différents tissus chez les oursin adultes. Une autre étude a constaté la capacité des oursins à gérer leur stock de collagène. Cette protéine permet de conserver l'élasticité des tissus et de les réparer. Tout cela expliquerait le pouvoir exceptionnelle de régénération de l'oursin rouge géant.

La baleine boréale ou du Groenland

Cette baleine vit dans les eaux froides arctiques et subarctiques près de la banquise. Cette animal peut mesurer une vingtaine de mètre et peser 100 tonnes. Il s'agit du mammifère vivant le plus longtemps. Une espérance de vie pouvant atteindre 200 ans et plus.

 

Fait intéressant, elle possède plus de milles fois plus ce qui constitue un risque d'attraper le cancer. 

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En décryptant son génome, ce qui signifie l'ensemble de ses chromosomes et gènes, les chercheurs ont découverts en 2015, la capacité de la baleine boréale à réparer son ADN et préserver son système immunitaire. Ce qui la protégerait de maladies comme le cancer ou celles dégénératives. De plus, les scientifiques ont remarqué des facteurs dans ses gènes impliqués dans la la thermorégulation de son corps qui expliquerait sa grosse  

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La tortue géante des Seychelles

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Ce reptile est très réputée pour son espérance de vie élevée. Cette tortue terrestre, avec son 1,2 m et un poids de 220 kg pouvant atteindre les 430 kg, peut vivre plus de 100 ans. En réalité, la longévité d'une tortue géante sauvage est inconnue, mais elle est estimée entre 150 et 200 ans. Ce qui ferait de ces tortues, les plus vieux animaux terrestres.

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Tout comme la baleine boréale, il semble que la tortue géante des Seychelles soit en mesure d'amener des variations génétiques lors de la réparation de son ADN, à l'activité de son système immunitaire et lors sa lutte contre le cancer. Selon les scientifiques, la tortue terres- 

tre serait prédisposé à vivre longtemps. Il prenne l'exemple de sa carapace qui est une défense très efficace et leur octroie la possibilité de se fondre dans le décor. une autre faculté qu'elle possède est celle de pouvoir s'adapter. À ce propos, elles sont capables de ralentir leurs métabolismes, de sorte qu'elle peuvent entrer en hibernation ou semi-hibernation et conserver beaucoup de leur énergie. De plus, elle peuvent s'adapter aux changements climatiques en modifiant leur mode alimentaire et de vie. En général, les tortues géantes des Seychelles vivent plus longtemps en captivité que dans la nature dû à l'absence de prédateurs. C'est pourquoi, comme citée plus haut, leur espérance de vie dans la nature est incertaine.

masse. En effet, les cellules qui se trouvent dans les grands mammifères ont un métabolisme d'avantage plus lent que ceux des mammifères de plus petit. De plus, les eaux froides de l'arctique sont excellentes pour la conservation des cellules. Malheureusement, cette animal se trouve en déclin. Il a été chassé depuis 1611 et ce n'est qu'en 1937 la Commission baleinière internationale s'est mis à les protéger. depuis on aperçoit une augmentation de l'espèce. Maintenant, ils sont à plus de 10 000 membres.

La méduse immortelle

Cette petite méduse qui ne mesure pas plus de 5 mm, serait supposément en mesure de vivre éternellement. Elle vit dans la mer des Caraïbes, mais est maintenant très répandue dans les océans.

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Grâce à un processus cellulaire appelé la transdifférenciation que la méduse est capable d'arrêter son vieillissement et même de rajeunir. Un autre fait intéressant est que la méduse se reproduit deux fois. La première, de manière sexuée entre les mâles et femelles en mer. La deuxième, de façon asexuée à travers le bourgeonnement médusaire. L'image en-bas à droite montre le cycle de vie d'une cellule. L'oeuf fécondé (1) se transforme en larve cilié (2) qui se dépose dans le fond marin se fixe dessus et se transforme en polype (3). C'est là que la deuxième reproduction entre en jeu. Le polype se reproduit de façon asexuée pour former une colonie d'hydraire qui ressemble à de petits filaments (4). Certains de ces hydraires produisent, en bourgeonnant, des petites méduses (5). Ces méduses grandissent développent leurs organes reproducteurs (6) et atteindre l'âge adulte (7). 

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Avec ce processus complexe, les scientifiques ont pu observer une méduse se rajeunir, c'est-à-dire revenir en un stade précédant, et ce retransformer en celui-la. En l’occurrence, celui de bourgeon médusaire (4) ainsi être en mesure de repartir une nouvelle colonie sans avoir à s'accoupler avec une femelle. 

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Ce qui est étonnant, c'est que tant la méduse et le polype 

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peuvent régénérer leur tissus et organes, par contre ils sont différents au niveau atomique donc de la cellule elle même. D'autres animaux faisant partie de la classe des Cnidaires, appelées hydrozoaires, sont des organismes modulaires. En d'autres mots, des animaux en mesures de se régénérer continuellement et ont le potentiel d,avoir une vie infinie. Alors que les méduses, faisant partie de la même classe, sont des organisme unitaires. Donc, il est théoriquement impossible pour ce type d'organisme qui, lorsqu'ils ont atteint leur maturité sexuelle, sont condamnés à mourir puisqu'ils ont atteint leurs stades terminales. C'est grâce à la transdifférenciation que les méduses peuvent éviter de mourir de vieillesse et revenir au stade de polype pour entamer une nouvelle vie. 

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Encore plus impressionnant, le phénomène de transdifférenciation n'a pas un nombre de séquence limité. Les scientifiques ont pu observer une méduse le faire plus de 10 fois à la suite! 

Le requin du Groenland

C'est maintenant au tour du vertébré et le poisson le plus vieux du monde. Comme son nom l'indique, ce requin vit dans les eaux arctiques et subarctiques se trouvant près du Groenland. Il vit dans les profondeurs allant de 200 à 400 m et il est le seule de son espèce à vivre dans les eaux polaires de l'Atlantique Nord. Il peut mesurer aussi jusqu'à 7 m. 

 

Durant de nombreuses années, les scientifiques estimaient  sa longévité qui irait jusqu'à 100 ans. Après avoir capturé 28 spécimens, les experts ont fait la datation au carbone 14 sur son cristallin. parmi eux, se trouvaient un requin étant âgé de 392 ans. Celui-ci dépasse de loin la longévité des tortues géantes et de la baleine boréale. 

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Les scientifiques expliquent cette espérance de vie longue par deux facteurs. Tout d'abord, dû à sa grande taille ce requin possède un métabolisme extrêmement lent. Ce qui explique qu'à leurs naissance les petits mesurent 90 cm et ne grandissent en moyenne que d'un centimètre par an. Aussi qu'ils atteignent leur maturité sexuelle au alentour de 150 ans. Ensuite, comme pour la baleine boréale, les eaux froides de l'Atlantique Nord sont excellentes pour la conservation du corps. Ces eaux glaciales entraînent aussi le ralentissement du métabolisme et du développement du requin. Ces températures activerait aussi des gènes anti-âges qui permettent de combattre les infections du aux vieillissement et prolonger la durée de vie de l'espèce.

La palourde Ming

Qui l'aurait cru? Une palourde pouvant vivre plus longtemps qu'un être humain. Ce petit invertébré à une espérance de vie très élevée. Pas 100 ans, ni 200 ans, ni 300 ans, mais plutôt 500 ans! 

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Ming est une bivalve de l'espèce Arctica islandica, une cousine de la palourde. Elle vivait dans les eaux côtières islandaises. Le terme vivait est dû à cause que cette palourde est décédée suite à trop de manipulations par les chercheurs. Néanmoins, les chercheurs ont constaté que la palourde aurait pu vivre encore plus longtemps s'ils avaient pris plus de précautions. Bref, cet animal a été baptisé Ming à cause de la dynastie chinoise qui régnait à sa naissance.

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Pour savoir son âge, les scientifiques ont tout d'abord compté les stries de croissance de sa coquille. Celle la se 

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forme au nombre d'une par an, de façon similaire aux cernes des arbres. Ce premier comptage s'est fait en 2006 et a donné à Ming un âge entre 407 et 410 ans. Cette erreur a été causé parce que les scientifiques ont compté les stries de la surface interne qui sont trop rapproché l'une de l'autre. C'est en 2013 que le comptage a été refait, mais cette fois-ci avec les stries de la surfaces externes beaucoup plus éloignés. Résultat: Ming à 507 ans. cette âge qui a été confirmer par la datation au carbone 14.

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Quel est son secret pour réduire les effets du vieillissement sur lui? Plusieurs pistes sont avancées à son sujet. Une résistance particulière au stress oxydatif ou encore une régulation du phénomène de l'apoptose. Comme expliqué dans la section sur les raisons du vieillissement, l'oxydation vient de tout métabolisme qui utilise de l'oxygène moléculaire. Lors de la réaction elle génère toujours des petites quantités de substances réactives appelées radicaux libres. Ces extrants s,attaquent à différentes parties de la cellule dont l'ADN qui permet la fabrication de protéines. Plus les dommages s'accumulent plus la cellule assemble des protéines mal-formées. Ainsi, le fonctionnement de l'organisme va de moins en moins bien. Chez cette palourde, son niveau de production de radicaux libres est à son plus bas. Elle est en mesure de réduire le signal et l'amplification de ce phénomène dans son corps, ce qui l'aide à ralentir son vieillissement.

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Pour ce qui est de l'apoptose, il s'agit du processus de la mort cellulaire programmée. Lors de la multiplication et de la différenciation cellulaire, de nombreuses cellules sont créées en excès ou de façon anormale. L'apoptose intervient alors en détruisant ces cellules et ainsi garder l'équilibre dans l'organisme. La mort cellulaire programmé est l'une des principales réponses face à des infections virales en évitant la destruction des agents pathogènes utiles dans l'organisme. Plusieurs facteurs externes peuvent déclencher ce programme, qu'ils soient pathogènes ou bien le stress environnementale, lors de changement dans l'environnement de l'espèce. La mort programmé intervient donc aussi dans la destruction des cellules anormales dû au stress oxydatif. Elle permet aussi à la palourde de se protéger face à des dégradations élevées de ces cellules, comme dans le cas de cellules cancéreuses.

Encore plus!

Tous les animaux qui ont été nommés sont incroyable. Malgré tout, il existe d'autres animaux ou créatures si étranges en les voyant qu'ils en sont beaux. L'habit ne fait pas le moine, de même leurs aspects extérieurs ne leur privent pas de posséder d'étonnants pouvoirs et capacité. 

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En voici quelques-uns: de gauche à droite, il y a le homard, le rat-taupe nu, le bdelloid, le planaria, le tardigrade et l'éponge hexactinellides. 

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Dans le cas du homard, il est en mesure de vivre 70 ans, mais peut aussi atteindre la centaine. Cette capacité est dû au fait que ses cellules produisent de la télomérase. Ainsi, ses télomères sont protégés et ses chromosomes peuvent se dupliquer constamment sans aucune erreur. Alors le homard continu de grandir et de grossir avec des cellules qui peuvent se régénérer.  À ce propos, un homard se situant près des côtes de la Nouvelle-Écosse a été pêché. Il mesurait 120 cm et pesant 20 kg.

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Le rat-taupe nu, quant à lui, est l'espèce de rongeurs qui vit le plus longtemps. Contrairement aux autres vivent maxi-

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mum six ans, il peut atteindre les 30 ans. Proportionnellement, un être humain vivrait 600 ans. Selon les scientifiques, il ne peut pas contracter le cancer, ne connait que peu de signe du vieillissement, de maladies cardiovasculaires et neurologique. Il possède aussi la capacité de se contenter que de 33% de l'oxygène qu'une créature de la même taille aurait besoin et même vivre pendant 18 min sans oxygène. Les chercheurs essayent de savoir comment ils font, car un manque d'oxygène énorme peut entraîner des domages irréversibles aux cerveaux. De cette manière, aider les personnes qui ont subis des arrêts cardiaques.

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Ensuite, il y a le bdelloid, peu importe comment son nom se prononce. Cette organisme microscopique vit seulement en utilisant l'ADN des autres espèces. Il peut alors s'auto-immuniser contre des maladies, s'adapter à son environnement, prolonger sa longévité et même résister jusqu'à 100 fois plus de radiations que l'être humain.

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Au tour du planaria. Il s'agit d'un petit vers plat qui vit autant dans l'eau salée que dans les eaux douces.  Il est capable de dupliquer son ADN et prolonger sa vie. En plus, s'il advient qu'il soit coupé, peu importe où, les morceaux découpés se régénère et se transforme en d'autres vers plat indépendant, des entités à part entière. 

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Maintenant, il y a le survivant absolu, le tardigrade. Cet organisme peut survivre dans les températures les plus extrêmes et même dans le froid et le vide de l'espace. On peut le trouver dans les fonds marins et aux sommets des montagnes. Sa résistance est dû à une capacité qu'il possède appelée cryptobiose. Lorsqu'il lance ce processus, il entre en un état d'hibernation extrême et son corps remplace l'eau par une substance appelée tréhalose qui agit comme antigel.

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Pour finir, il y a l'éponge hexactinellides aussi appelée "éponge de glace". Elle est constitué d'eau et peuvent avoir une espérance de vie de 15 000 ans. les scientifiques ne savent pas trop comment elle est capable d'un tel exploit, mais grâce à elle, ils peuvent analyser son eau et en apprendre plus sur notre origine sur cette planète.

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